Le bon état des eaux
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La directive cadre sur l’eau (DCE) établit des objectifs et des méthodes pour atteindre le bon état des eaux.
Les masses d’eau sont évaluées suivant des paramètres différents (biologiques, chimiques ou quantitatifs) selon qu’il s’agisse d’eaux de surface ou d’eaux souterraines.
Le bon état, pour quoi faire ?
La notion de « bon état » des eaux est définie par la directive cadre européenne sur l’eau (DCE).
Une eau en bon état garantit le bon fonctionnement des milieux aquatiques et la satisfaction des usagers (notamment l’eau potable et les loisirs). Elle contribue au maintien et au développement d’activités économiques : tourisme, pêche, aquaculture.
Elle permet des économies pour la collectivité, en évitant des traitements poussés pour l’eau potable par exemple.
C’est aussi, et de plus en plus, un facteur d’attractivité dont les territoires peuvent se prévaloir.
Qu'est-ce qu'une masse d'eau en "bon état"
Pour chaque masse d’eau superficielle (rivière, lac, estuaire, littoral), on va rechercher :
- Le bon état écologique : c’est-à-dire une qualité de l’eau ainsi que des caractéristiques de forme des cours d’eau, de dynamique et de débit d’eau telles que les espèces animales et végétales (poissons, invertébrés, plantes, algues) qui devraient se trouver dans la masse d’eau y sont bien présentes et résistent aux pressions humaines qui s’exercent sur le milieu ;
- Le bon état chimique lié à l’absence d’un certain nombre de substances polluantes particulières.
Plus de 50% des masses d’eau superficielles du bassin font l’objet d’une surveillance analytique. Dans ce cas le bon état est mesuré par la comparaison de plus de 400 paramètres aux normes de qualité. Pour les 50 autres %, l’état des masses d’eau est estimé par extrapolation, au regard notamment des pressions humaines qui s’exercent sur elles.
Pour les masses d’eaux souterraines, on recherche :
- Le bon état chimique, qui est notamment une qualité de l’eau telle qu’elle pourrait être utilisée pour l’eau potable sans traitement ;
- Le bon état quantitatif, qui est notamment caractérisé par le fait qu’il y a un équilibre entre les prélèvements dans la nappe et sa recharge naturelle.