Rencontre citoyenne le 3 février 2024

Transcription de la vidéo

Source de vie, l’eau est indispensable pour nous tous… l’eau est un patrimoine commun.

Aujourd’hui et pour demain, l’accès à l’eau doit être au cœur de nos préoccupations.
Une eau de qualité.
Une eau en quantité suffisante.

C’est une évidence… Pourtant, de nombreux facteurs bouleversent déjà nos certitudes et notre quotidien et vont s’aggraver, si nous n’agissons pas dès maintenant, …

CHANGEMENT CLIMATIQUE
En 2050 : -20% à -40% du débit des rivières / 1,2 milliard de m3 d’eau de déficit

AUGMENTATION DE LA POPULATION
Actuellement 8 millions d’habitants. En 2050 : 20 % en plus soit +1,5 million d’habitants

PERTE DE BIODIVERSITÉ

Ce défi pour l’eau est sans précédent. Il nous concerne TOUS / en Europe / en France / comme dans NOTRE Grand Sud-Ouest.

Depuis plus de 50 ans – L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE agit pour améliorer la qualité des eaux de nos rivières, nos lacs, nos zones humides et notre littoral.

Face aux enjeux globaux majeurs, nous sommes engagés pour une politique de l’eau toujours plus AMBITIEUSE, à la hauteur des enjeux…

Réunis au sein du Comité de Bassin Adour-Garonne, élus locaux et usagers de l’eau fixent les objectifs et les grands axes stratégiques, deux documents clés sont le fruit de leur travail en commun : le SDAGE / schéma - directeur - d’aménagement et de gestion des eaux / et le PDM – son programme de mesures – qui prennent en compte nos réalités et nécessitent la mobilisation de TOUTES NOS FORCES.

OBJECTIF : passer de 50% des eaux en bon état en 2019 – à 70% en 2027 !

Pour faire face aux enjeux et aux mutations du territoire, ces documents définissent un nouveau cadre ambitieux et réaliste, selon 4 axes majeurs :

- Disposer d’une gouvernance de l’eau plus opérationnelle, transparente et au plus près des territoires Avec des élus formés et des citoyens informés.
Par exemple : faire en sorte que l’urbanisme tienne compte des problèmes liés à l’eau (approvisionnement en eau potable, économies d’eau, assainissement, sécheresses, inondations …)

- Réduire au maximum les pollutions qui compromettent le bon état des milieux aquatiques et les différents usages sensibles de l’eau : l’alimentation en eau potable, la baignade, les loisirs nautiques, la pêche et la production aquacole ou conchylicole.
Par exemple : protéger les ressources en eau utilisées pour l’alimentation en eau potable

- Agir pour assurer l’équilibre quantitatif grâce au maintien de débits suffisants pour le fonctionnement des milieux aquatiques, et les différents usages de l’eau
Par exemple : renforcer les démarches concertées de gestion de l’eau, favoriser les économies d’eau, bien gérer les réserves existantes et en créer si nécessaire

- Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides qui jouent un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité, dans l’épuration et la régulation des eaux.
Par exemple : restaurer les zones humides pour prévenir les inondations et favoriser la biodiversité.

Ce programme de mesures est estimé à 3 milliards d’euros sur 6 ans. Cet investissement permettra d’améliorer très fortement l’état des eaux sur le bassin, garantir les usages, préserver la qualité de l’eau potable, et renforcer le bon fonctionnement des milieux aquatiques, de la biodiversité et leur résistance face au changement climatique.

Tous concernés, tous mobilisés pour préserver notre patrimoine commun : l’eau !
 

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La gestion publique de l’eau en France

 

 

“Une double ambition : Partager la ressource et assurer le bon état des eaux”

 

“En 1964, la première loi sur l’eau découpe le territoire métropolitain en 6 bassins hydrographiques et crée les agences de l’eau. Elle marque le début de la politique publique de l’eau en France.”

 

“De nombreux textes - français et européens - viendront ensuite enrichir cette politique, tout au long des 60 dernières années. En 1964, 1992, 2000, 2006,…”

 

“...2009, 2016 et 2021”

 

“En 2000, la DCE instaure l’objectif d’atteindre d’ici à 2027 un bon état général des eaux, dans l’ensemble de l’Union européenne.”

 

“En France, dans chaque bassin hydrographique, cet objectif est décliné par un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), qui en fixe les grandes orientations.”

 

“A l’échelle du bassin…”

 

“…une gestion intégrée de l’eau associe tous ses usagers (agriculteurs, industriels, collectivités, associations et citoyens) pour traiter de manière coordonnée et participative l’ensemble des enjeux liés à la ressource (humains, environnementaux, socio-économiques…).”

 

“Dans chaque bassin, plusieurs acteurs majeurs mettent en œuvre cette gestion coordonnée :

Le comité de bassin : Parlement de l’eau, définit la politique et les actions à mener en matière de partage et de protection de la ressource en eau

L’agence de l’eau met en œuvre la politique du Comité de bassin. Pour cela, elle perçoit les redevances des usagers de l’eau et les redistribue, dans le cadre d’un programme pluriannuel, sous forme d’aides aux collectivités, acteurs économiques et agricoles pour leurs projets contribuant au bon état de la ressource

Le préfet coordonnateur de bassin et les services de l’Etat

Les collectivités territoriales et Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI)...

L’Office français de la biodiversité (OFB)

 

Cette organisation originale et décentralisée facilite la concertation et permet aux agences de l’eau de répondre au mieux aux enjeux propres à chaque territoire.  

Elle a servi de modèle dans d’autres bassins à travers le monde.

 

“Dans leurs actions, 4 grandes priorités guident les agences de l’eau :

Garantir le bon état des eaux en réduisant les pollutions de toutes origines et par temps de pluie

Gérer et partager les ressources en eau

Restaurer les milieux  aquatiques, leur  fonctionnement naturel et la biodiversité

Agir pour préserver et restaurer la qualité et les habitats naturels des eaux côtières”

 

Chaque bassin s’est doté d’un plan d’adaptation au changement climatique. Cet enjeu majeur représente déjà plus de 40 % des aides des agences de l’eau sur la période 2019-2024.”

 

 

6 agences de l’eau : une mission commune pour l’eau, la biodiversité et le littoral