Pose de la première pierre de l'usine d’eau potable du Grand Cahors

D’une capacité de 23 000 m3/jour (soit l’équivalent de la quantité d’eau de près de 9 piscines olympiques), elle comprendra notamment une étape d’ultrafiltration membranaire. Ce procédé s’avère particulièrement adapté pour traiter les pics de turbidité qui affectent les eaux en provenance de cette résurgence karstique lors d’épisodes pluvieux intenses, et ont justifié à plusieurs reprises par le passé des restrictions d’usage et la distribution d’eau en bouteilles à la population.

Le projet architectural sélectionné se distingue par l’attention particulière accordée à son intégration harmonieuse dans le paysage environnant. Un soin tout particulier est porté à la préservation de la biodiversité de cet espace remarquable, y compris durant la phase de chantier. Il prévoit notamment la reconstitution et l’aménagement de pierriers favorables au lézard ocellé, espèce protégée emblématique de la faune locale.

Des espaces de sensibilisation au site et à sa biodiversité permettront d’informer les nombreux randonneurs et pèlerins qui parcourent le GR 65 tout proche.

Ce projet a fait l’objet d’un contrat de progrès approuvé par le Conseil d’Administration du 27 octobre 2021. Le montant total du projet est de 20,5 M€, et l’accompagnement financier sollicité auprès de l’agence est de 9,1 M€.

Le SIAEP du Quercy blanc, qui est l’un des principaux bénéficiaires de cette ressource, a également apporté son concours financier à hauteur de 3,5 M€, complété par une aide de 1 M€ attribuée par le Conseil Départemental.